PERTURBATION SENSORIELLE - 2011
L’idée choisie pour ce projet de sculpture est de créer une interaction entre le piéton et l’intervention artistique. Nous voulions que l’homme passe à travers la sculpture et que, l’espace d’un instant, il en fasse partie.
L’objet se situe au sein du Turia, fleuve asséché et reconverti en parc, véritable poumon vert traversant la ville de Valencia (Espagne). La sculpture est positionnée sous un pont de manière à créer différentes approches visuelles de l’objet. En opposition au côté organique de la végétation, nous venons poser dans l’herbe un cube en béton blanc lisse de 3mx3mx3m, symbole de l’intervention humaine sur la nature. Le cube vient bloquer un chemin en terre tracé naturellement par le passage de l’homme au fil du temps. Le chemin va alors traverser le volume, et à l’image d’une onde, se déformer à son contact .
A l’intérieur, l’homme n’a plus de repères, à travers le passage étroit plus rien n’est droit, les murs qu’il frôle sont inclinés et leurs surfaces rugueuses. Par contraste au vert du Turia la seule couleur présente au sein du cube est le rouge. L’unique contact visuel avec l’extérieur est le ciel, ligne bleu filant au dessus de la tête du promeneur.
En quelques secondes l’homme ressort du cube, et reprend son chemin...
L’objet se situe au sein du Turia, fleuve asséché et reconverti en parc, véritable poumon vert traversant la ville de Valencia (Espagne). La sculpture est positionnée sous un pont de manière à créer différentes approches visuelles de l’objet. En opposition au côté organique de la végétation, nous venons poser dans l’herbe un cube en béton blanc lisse de 3mx3mx3m, symbole de l’intervention humaine sur la nature. Le cube vient bloquer un chemin en terre tracé naturellement par le passage de l’homme au fil du temps. Le chemin va alors traverser le volume, et à l’image d’une onde, se déformer à son contact .
A l’intérieur, l’homme n’a plus de repères, à travers le passage étroit plus rien n’est droit, les murs qu’il frôle sont inclinés et leurs surfaces rugueuses. Par contraste au vert du Turia la seule couleur présente au sein du cube est le rouge. L’unique contact visuel avec l’extérieur est le ciel, ligne bleu filant au dessus de la tête du promeneur.
En quelques secondes l’homme ressort du cube, et reprend son chemin...
En collaboration avec Colin Doléjal