
LIGNES DE DÉSIR - 25
Durant l’année scolaire 2024-2025, Carole Nieder ainsi que les élèves de CE2 et CM1 de l’école Georges Brassens de Montmédy sont allés à la rencontre de la famille Geoffroy à la ferme de l’Orchidée Noire à Avioth. Lors de cette immersion agricole, ils ont pu observer les tracés laissés par le passage répété des vaches dans les pâtures.
Les « lignes de désir » comme fil conducteur :
L’équipe créative s’est ici focalisée sur un phénomène à la fois discret et fascinant : les lignes de passage laissées par les troupeaux de vaches dans les pâtures. Ces empreintes, inscrites au fil du temps dans l’herbe par les allers-retours incessants des bêtes, dessinent des tracés sinueux et obstinés qu’on appelle les « lignes de désir ». Peu visibles à hauteur d’homme, elles se révèlent pleinement lorsqu’on les observe depuis le ciel. Inspirés par ces chemins sculptés par l’instinct et le quotidien du troupeau, l’artiste et les élèves ont alors entrepris de les retranscrire sur de grandes toiles, au sein même des pâtures de l’exploitation. Les pieds nus imprégnés de terre et de peinture ont remplacé les pattes des vaches. Tous ensemble, et avec 90 pieds, les enfants ont tracé sur la toile une seule et même ligne, en marchant les uns derrière les autres à l’image des vaches pour former leur propre troupeau.
Les « lignes de désir » comme fil conducteur :
L’équipe créative s’est ici focalisée sur un phénomène à la fois discret et fascinant : les lignes de passage laissées par les troupeaux de vaches dans les pâtures. Ces empreintes, inscrites au fil du temps dans l’herbe par les allers-retours incessants des bêtes, dessinent des tracés sinueux et obstinés qu’on appelle les « lignes de désir ». Peu visibles à hauteur d’homme, elles se révèlent pleinement lorsqu’on les observe depuis le ciel. Inspirés par ces chemins sculptés par l’instinct et le quotidien du troupeau, l’artiste et les élèves ont alors entrepris de les retranscrire sur de grandes toiles, au sein même des pâtures de l’exploitation. Les pieds nus imprégnés de terre et de peinture ont remplacé les pattes des vaches. Tous ensemble, et avec 90 pieds, les enfants ont tracé sur la toile une seule et même ligne, en marchant les uns derrière les autres à l’image des vaches pour former leur propre troupeau.
Photos : Jean-François Zante